segunda-feira, 31 de maio de 2010

L´hôtel Particulier

Au cinquante-six, sept, huit, peu importe
de la rue X, si vous frappez à la porte
D´abord um coup, puis trois autres,
on vous laisse entrer
Seul et parfois accompagné.

Une servante, sans vous dire um mot,vous précède,
Des escalier, des couloirs sans fin se succèdent
Décorés de bronzes baroque, d´anges dorés,
D´Aphrodites et de Salomés.

S´il est libre, dites que vous voulez le quarante-quatre,
C´est la chambre qu´ils appellent ici de Cléopatre
Dont les colonnes du lit de style rococo
Sont des nègres portant des flambeaux.

Entre ces esclaves nus taillés dans l´ébène
Qui seront les témoins muets de cette scène
Tandis que là-haut un miroir nous réfléchit,

Lentement j´enlace Melody.

Serge Gainsbourg

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